Pas de stockage, pas de stabilité. Pas de stabilité, pas d’intégration massive des renouvelables. Pas de BESS ? Pas de transition énergétique à grande échelle.
Bienvenue dans le monde des chefs de projet BESS, les chefs d’orchestre silencieux de la flexibilité énergétique.
Les batteries, ce ne sont plus de simples “tampons”. Ce sont des pièces maîtresses de la transition énergétique. Elles lissent la production, absorbent les pics de consommation et permettent aux énergies renouvelables de gagner en fiabilité.
Derrière ces systèmes de stockage ultra-stratégiques, il y a un·e chef·fe de projet BESS. Une personne qui jongle entre ingénierie électrique, pilotage projet et innovation énergétique.
Son rôle ? Donner vie à des projets complexes, de la première esquisse technique jusqu’à la mise en service sur le terrain. Un métier à la frontière entre réseau, autonomie énergétique… et futur bas carbone.
Le Chef de projet BESS définit la solution technique la plus pertinente.
Il coordonne les différentes phases du projet, du cadrage à la mise en service.
Il arbitre les choix techniques en fonction des contraintes et opportunités.
Le Chef de projet BESS navigue entre technique, réglementaire et concertation.
Il garantit le bon déroulement de l’installation et la performance finale.
Maîtrise des technologies de stockage stationnaire (batteries, onduleurs, BMS, EMS)
Connaissance approfondie des architectures électriques HTA/BT
Compétences en modélisation et simulation (PVSyst, Homer, Matlab, DigSilent…)
Lecture de schémas électriques et dimensionnement d’installations
Bonne culture en gestion de projet (GANTT, gestion des risques, gestion contractuelle)
Connaissance des normes et réglementations (NF C13-100, ICPE, RGIE, etc.)
Capacité à gérer des projets complexes et multi-acteurs
Esprit analytique et vision stratégique
Sens de l’anticipation et gestion des imprévus
Aisance relationnelle et communication claire
Autonomie, rigueur et sens de la méthode
Goût pour l’innovation et la résolution de problèmes
Le poste de Chef de projet BESS s’inscrit pleinement dans une logique de mode projet. Il alterne des phases d’étude au bureau (ou en télétravail) et des moments-clés sur le terrain lors des visites de site, des réunions de coordination ou des phases de mise en service. Une certaine mobilité est donc à prévoir, notamment pour superviser les installations et échanger avec les fournisseurs ou les collectivités.
Le parcours classique passe par un diplôme d’ingénieur en énergies, électrotechnique, ou génie électrique. Un master spécialisé en énergies renouvelables, systèmes énergétiques ou smart grids est un vrai plus. Les cursus intégrant les enjeux de stockage, d’autoconsommation ou de pilotage énergétique sont particulièrement recherchés.
Avant de piloter des projets de stockage, plusieurs fonctions permettent de se forger une solide base. Ingénieur études ENR ou spécialisé stockage, on développe sa maîtrise des solutions techniques. En tant que chargé d’affaires en systèmes électriques, on apprend à gérer des projets clients et des équipements complexes. Conducteur de travaux ENR ou chef de projet solaire/hybride, on acquiert une vision terrain et multi-interlocuteurs essentielle pour évoluer vers le BESS.
Se spécialiser en BESS, c’est maîtriser les technologies batteries (Li-ion, LFP…), les systèmes de pilotage (EMS/BMS), les modèles de valorisation (services réseau, autoconsommation…) et les exigences réglementaires comme l’ICPE ou les seuils de 600 kWh. Cette expertise permet de sécuriser les projets, optimiser leur performance et répondre aux standards du secteur.
Les chefs de projet BESS évoluent chez des acteurs comme Entech, Eiffage Energy System, ou encore Akuo Energy, ou encore dans l’industrie Delta ou Apsytem et les syndicats d’énergie (SDE35, Territoire d’Énergie Vendée). Des environnements où l’innovation énergétique est au cœur des projets.
Le chef de projet solaire pilote des installations de production, tandis que le chef de projet BESS gère des systèmes de stockage d’énergie. Le second doit intégrer des logiques de pilotage énergétique, d’arbitrage réseau et de flexibilité, en plus des aspects électriques et réglementaires. Ces deux fonctions peuvent se croiser sur des projets hybrides (solaire + batteries), mais le BESS demande une expertise spécifique.
Le stockage permet de stabiliser le réseau, de lisser la production renouvelable et de valoriser l’énergie autrement : services système, autoconsommation, effacement… Pour une entreprise industrielle ou un développeur, un projet BESS est à la fois un levier de performance, de résilience énergétique et de rentabilité à moyen terme.
Il conçoit le système de stockage adapté à la centrale, coordonne les études, gère les fournisseurs, supervise l’installation des batteries et assure la mise en service. Il doit aussi articuler la production PV avec les contraintes réseau et optimiser l’usage des batteries via l’EMS.
Oui, on peut aussi parler de : Responsable projet stockage, Chef de projet systèmes énergétiques, Chargé de projet batterie, Project manager BESS, Ingénieur projet stockage, etc.
Oui, et même un levier central de la transition énergétique. Avec l’essor du photovoltaïque, des mobilités électriques et de l’autoconsommation, la flexibilité devient indispensable. Le marché français du BESS est en forte croissance, boosté par le soutien de l’ADEME, la réforme des mécanismes de capacité et la montée en puissance des appels d’offres hybrides.
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